Nous commençons FORT avec notre série d’interviews ! Aujourd’hui, nous sommes ravis d’accueillir David, le responsable de notre département 3D, en tant que premier invité. Nous espérons que vous apprécierez plonger dans ces entrevues et en apprendre davantage sur l’incroyable équipe qui façonne VOLTA dans ce que nous sommes aujourd’hui. Sans plus tarder, rentrons dans le vif du sujet !
Q : Salut David, avant de commencer, pourrais-tu nous en dire un peu sur toi et ton rôle chez VOLTA ?
David : Absolument. Je m’appelle David Dias Borba, j’ai 39 ans et je viens du Brésil. Je suis le directeur artistique du département 3D chez VOLTA, ce qui signifie que je supervise non seulement le département 3D mais je participe également à la direction artistique des projets.
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Q : Cool ! Peux-tu nous raconter comment tu as débuté dans le monde de l’art et depuis combien de temps tu travailles en tant qu’artiste/directeur artistique ?
David : J’ai commencé à apprendre le graphisme 3D environ 2 ans avant de commencer mon programme de licence en design graphique, qui était la chose la plus proche de la 3D disponible à l’époque. J’ai débuté mon parcours professionnel en 2003 et ce dernier a été vraiment variée : des courts métrages, des publicités télévisées, et même des animations directement sur DVD, où j’ai même eu l’occasion de co-réaliser.
Ce qui est drôle la dedans, c’est que ce sont les premières et dernières expériences dans mon pays d’origine qui ont été les plus uniques. La première était dans le domaine médical, où j’ai sculpté des prothèses pour être imprimées en 3D, et la dernière, où j’ai travaillé dans une entreprise de jouets développant des animations et des jeux. À ce jour, j’ai accumulé 14 ans en tant qu’artiste et 7 ans dans des rôles de direction.
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Q : Et avec tout ça, comment en es-tu arrivé à travailler pour VOLTA ?
David : En 2017, peu de temps après mon arrivée au Canada, j’ai commencé à travailler comme freelance pour VOLTA sur un projet appelé Paladins. Cela a commencé par un contrat d’une semaine qui s’est ensuite transformé en un mois, puis 3 mois, et finalement, j’ai reçu une offre pour un poste permanent en tant qu’artiste 3D.
Depuis lors, j’ai eu l’occasion de travailler avec des artistes incroyables sur des titres majeurs tels que Devil May Cry, For Honor, Call of Duty, et bien plein d’autres ! Je suis passé à des postes de direction en 2021 et suis très heureux de travailler avec une équipe aussi incroyable ! Non seulement au sein du département 3D, mais aussi en voyant les choses incroyables produites par les équipes de chez VOLTA.
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Q : Impressionnant ! Merci d’avoir partagé un peu de ton histoire avec nous. En tant que directeur artistique, comment parviens-tu à maintenir un équilibre entre la créativité et les exigences du projet ?
David : Je crois que tout est déterminé par la qualité du « brief ». Les contraintes n’entravent pas vraiment la créativité, et elles peuvent même être des catalyseurs d’idées si elles sont présentées correctement. Elles peuvent être d’une grande aide pour fournir tous le contexte nécessaire et encadrer la prise de décision.
Cependant, c’est histoire complétement différente lorsque les informations ne sont pas là dès le départ, et cela peut même être paralysant. C’est à ce moment-là que les contraintes et les impasses arrivent comme des balles courbes, bloquant le développement du projet.
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Q : En parlant d’impasses, auxquelles tout artiste peut finalement se heurter. Quelle sont tes solutions pour faire face à ces défis et aux blocages créatifs pendant un projet ?
David : Les deux choses les plus importantes pour moi sont le processus et le travail d’équipe. Le processus signifie pour moi, rechercher des références, revisiter le brief et voir même s’inspirer de projets similaires. Toutes ces choses signifient essentiellement que vous recherchez une solution, plutôt que d’attendre que l’inspiration frappe.
De plus, vous n’êtes que rarement seul dans un projet, et je considère sincèrement qu’avoir le soutien de collègues, d’artistes et de directeurs artistiques devrait être considéré comme un privilège, et non une faiblesse.
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Q : Quels sont, selon toi, les plus grands défis pour un artiste 3D, et comment peut-on les surmonter ?
David : L’un des plus grands défis, je dirais, est de rester à jour sur le plan technique. Le plus difficile étant la capacité à filtrer ce qui est spécifiquement pertinent pour vous. L’objectif est d’être plus efficace et libre, donc au lieu d’être submergé par la nouveauté constante, il vaut mieux se concentrer sur la production et sur ce qui peut vraiment faire la différence pour votre propre travail.
Un autre risque est d’oublier que la 3D est simplement un médium. Un bon travail en 3D n’est pas seulement une bonne exécution en 3D, mais aussi un bon design, une narration, un style et une présentation. Personnellement, je pense que tout cela est une bien meilleure motivation pour la croissance que de simplement maîtriser la technique.
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Q : Tu as parlé de rester à jour. Comment continues-tu à progresser et à développer tes compétences en tant qu’artiste ?
David : Mes exercices préférés seraient soit d’exécuter des croquis rapides d’un personnage complet, soit des études plus longues d’une petite section. C’est très efficace pour une pratique constante. Se lancer dans des projets plus longs est également important, et je les utilise souvent pour pratiquer le design, le dessin et la peinture, la mode, etc.
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Q : Pour conclure cette interview avec une dernière question. Quels conseils donnerais-tu aux artistes débutants qui cherchent à entrer dans l’industrie du divertissement ? Y a-t-il quelque chose que tu aurais aimé savoir lorsque tu commençais ta carrière ?
David : L’attention portée aux détails et le travail soigné vont très, très loin ! Assurez-vous de retirer les travaux médiocres ou moyens de votre portfolio au fur et à mesure qui vous produisez de meilleurs modèles.
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Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions, David. Ce n’est jamais facile d’être le premier à se lancer dans de nouvelles choses ! Et à ceux qui ont pris le temps de nous lire, nous espérons que vous avez appris quelque chose du parcours de David. Restez à l’écoute pour la prochaine entrevue et à bientôt !
– L’équipe VOLTA
